Utilisant divers medium (peinture, collage, dessin, volume, son…) qui, assemblés, forment comme un langage primitif fictionnel, Chloé POIZAT nous dépeint une nature joyeusement apocalyptique qui ne serait plus que vestiges, totems, miettes, dans laquelle il ne subsisterait des humains que quelques traces et fragments et où n’erreraient que de rares animaux, corbeaux, chouettes chiens ou loups.
Il s’en dégage un sentiment d’inquiétante étrangeté, vaguement effrayante, mais largement teintée d’humour.
Cette disparition des êtres, des choses et des lieux, cette attention aux choses imperceptibles, l’idée de passage d’un état à un autre, de ce qui persiste ou non, l’illusion et la métamorphose, sont ainsi les thèmes fondateurs du travail de Chloé POIZAT.