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2024

Julien Cassignol

Magdalena Lamri

Lucas Weinachter

Julien Cassignol
Magdalena Lamri
Lucas Weinachter

2023

Sarah Barthélémy – Sibi

« Le papier comme matériau s’est doucement imposé à moi. La douceur de cette presque peau, sa souplesse et sa résistance, sa transparence et parfois son opacité, sa légèreté et sa densité, bref, l’incroyable multiplicité de ses formes et de ses propriétés plastiques, malgré son apparente simplicité, m’a séduite sans même que je m’en aperçoive. Les gestes de la couture me sont ensuite naturellement revenus : mesurer, tracer, coudre, assembler et surtout découper.Découper comme on dessine pour faire naitre des mondes. Découper comme on sculpte, pour créer des volumes, pour révéler la forme par les vides. Découper comme on grave pour révéler la texture, le grain. Découper pour le geste, pour la musique, pour le vide que l’on fait en soi. Le papier découpé est enfin devenu théâtre d’ombre, faire apparaître et disparaître, grâce à la lumière des figures mouvantes et suspendues pour raconter des histoires sans mots au spectateur et l’inviter à la contemplation dans cet univers blanc fait de “presque rien”. »

Florent Contin-Roux - Alexandre Gilibert - Frédéric Khodja

Dominique Renson 

« Humanités »
 » Quiconque s’intéresse au corps humain et à ses représentations artistiques contemporaines gagne à connaître le travail plastique de Dominique Renson. Cette artiste, avec une maturité reconnue, peint comme personne nos corps, fragilité et sursauts d’émotion sensible confondus, dans la grande veine du réalisme expressionniste. (…)
La peinture de Dominique Renson portraitiste cultive sans masque une normalité toujours doublée d’une charge d’énigme et d’étrangeté. Normalité : les personnes peintes existent, sont bien réelles. Énigme et étrangeté : qui sont ces personnes, au-delà de l’apparence ? Sa stratégie consiste à affecter à la peinture un rôle clair, de dévoilement de la personnalité. (…) « 
Paul Ardenne 
 
Que signifie l’acte de peindre la figure humaine aujourd’hui ?

Alexandre Gilibert – Dessins

Notre regard sur la nature et notre environnement nous le devons aux peintres qui ont « inventé » le paysage, l’ont « artialisé » selon le mot de Montaigne. Ainsi, depuis le Quattrocento, les peintres nous ont appris à lire le réel, ont éduqué notre regard et forgé notre sensibilité artistique. Oscar Wilde exprimait cela plaisamment ainsi : « La vie imite l’art bien plus que l’art imite la vie (…). À qui donc, sinon aux Impressionnistes, devons-nous ces admirables brouillards fauves qui glissent dans nos rues (…) ? Le changement prodigieux survenu au cours des dernières années, dans le climat de Londres, est entièrement dû à cette école d’art ». 
C’est cette découverte d’une réalité, de paysages, que nous ne savons peut-être pas voir à laquelle Alexandre Gilibert nous invite par la série de dessins au fusain et au pastel noir que présente aujourd’hui la galerie Tokonoma. Dessins d’arbres brisés, de branches enchevêtrées qui, autant par leurs dimensions que par leur intensité et leur réalisme presque photographique, troublent le spectateur qui s’y immerge. Que voit-il, où se trouve-t-il ?  En resserrant la focale sur cette architecture végétale, l’artiste nous prive du contexte dans lequel ce paysage s’inscrit. Forêt primaire intouchée par l’homme ou délaissé de voirie, friche ou terrain vague comme on en trouve tant dans ces zones à l’abandon des périphéries urbaines ? La même image révèle ainsi toute son ambiguïté : petit coin d’un Éden perdu auquel certains songeront avec nostalgie ou lieu sous-produit d’une urbanisation sauvage dans lequel, les mêmes, verront un symbole de laideur et de destruction de la nature… ?
 Ainsi déstabilisés, interrogeons-nous sur la relativité de notre regard, sur les prismes culturels à travers lesquels nous lisons le paysage, sur l’insuffisante attention que nous portons à ce qui de prime abord peut sembler insignifiant et sur la beauté que peut recéler l’apparent trivial.

 

Abel Pradalié

« Wanderer »

9 mars – 23 mars

2022

Fabien Boitard – Brann Renaud – Cyril Tricaud – Xevi Solà Serra

On a annoncé si fréquemment ces dernières années « le retour de l’art figuratif » qu’une telle répétition ne peut que faire douter de la réalité de ce retour. Et, de fait, on observe dans de nombreuses institutions privées et publiques chargées de la promotion artistique, dans les jurys des prix, dans les écoles des beaux-arts, une résistance forte à un tel retour de la peinture figurative, cette dernière ayant été marginalisée depuis les années 80 au profit des installations, de la photo, des performances, de la vidéo… Malgré cette domination presque sans partage de l’art dit « contemporain », toute une génération d’artistes a su s’emparer de la peinture figurative et de la richesse des possibilités d’expression et de traduction des émotions qu’elle offre grâce au jeu infini sur la surface de la toile des fonds, des couleurs, des matières et des formes.Ce sont quatre de ces peintres, en pleine possession de leur art, que la galerie Tokonoma, dans son éclectisme assumé qui l’a conduite au cours de ses neufs années d’existence parisienne à présenter des œuvres utilisant tout médium et support, expose aujourd’hui à l’occasion de l’ouverture de son nouvel espace d’exposition à Béziers.

Fabien Boitard

Né en 1973 à Blois, Fabien Boitard vit et travaille à Aniane (Hérault). Il est diplômé, avec félicitations du jury, de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Bourges. Convaincu de la richesse et des infinies possibilités de la peinture, tout en utilisant les apports d’autres médiums, il aborde tous les genres dans une technique qu’il qualifie « d’hétérogène ». Il est aujourd’hui un artiste confirmé qui a exposé dans plusieurs musées d’Occitanie, les fonds régionaux d’art contemporain…
Ses œuvres sont présentes dans les collections du FRAC Languedoc-Roussillon et du Lieu d’Art Contemporain de Sigean.
Début 2023,  il sera parmi les artistes retenus par le Mo.Co de Montpellier pour dresser un panorama de la jeune peinture figurative française

Brann Renaud

Né en 1977, Brann Renaud vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (ateliers F.Boisrond, J.M.Albérola, P.Andrea ). Représentant du courant de la figuration narrative contemporaine, il expose en Europe dés sa sortie des Beaux Arts. En Novembre 2008 le magazine AZART lui consacre sa couverture ainsi qu’un reportage de neuf pages. Il est lauréat «Prix Antoine Marin» 2007. Début 2023,  il sera parmi les artistes retenus par le Mo.Co de Montpellier pour dresser un panorama de la jeune peinture figurative française

Cyril Tricaud

Né en 1982, Cyril Tricaud, après une formation aux arts appliquées à l’École Boulle et l’apprentissage de la fresque à l’École nationale supérieure des arts appliqués et métiers d’arts, intègre les Beaux-Arts de Paris dont il est diplômé en 2008. Il est lauréat de plusieurs prix (Diamond, Hiscox, Académie des Beaux-Arts). Son travail est exposé en France comme à l’international et fait l’objet de commandes (siège d’Amazon France). Il est aujourd’hui professeur aux Beaux-Arts de Paris.

Xevi Solà Serra

Né en 1969 à Barcelone, Xevi Solà Serra vit et traaille à Gérone (Espagne). Passionné par le dessin, l’illustration et la bande dessinée, il a d’abord travaillé comme dessinateur graphiste avant d’étudier les beaux-arts à l’université de Barcelone en 2000. Ses peintures ont fait l’objet d’expositions personnelles en Espagne mais aussi en Allemagne, au Brésil, aux États-Unis, à Taïwan, en Norvège, au Danemark et ont été présentées dans de nombreuses foires internationales (Paris, Basel, Miami, Rio de Janeiro, Taipei, Amsterdam, Lima, Sao Paulo…).

2021

Enzo Certa – Jean-Pierre Dausset Jose Ferrer – François Ferrier – Barbara Goraczko -Yves Helbert – Frédéric Khodja – Fred Maillard – François Malingrey – L.D. Morhor – Gladys Nistor – Chloé Poizat – Catherine Raynal – Brann Renaud – Anne-Lise Riond-Sibony Nikola Saric – Yuko Soi        Beatriz Trepat – Cyril Tricaud – Laurent Vignais – Davor Vrankic – Lucas Weinachter

Davor Vrankic

Frédéric Khodja

Yves Helbert

Hélène Muheim

2020

Enzo Certa

« Grottesco »

septembre – octobre 2020

Fabien Boitard

Le « Genre » du siècle

mai – juillet 2020

Gladys Nistor

Broken space

décembre 2019 – janvier 2020

2019

Fred Maillard,
& Philippe Caillaud

Périurbaine pastorale

novembre – décembre 2019

Esjieun Kim

Construction Time Again

juin – juillet 2019